Je m'appelle Dimitri, j'ai 19 ans et je suis Franco-Americain.
Après ma naissance au Japon, ma famille s'est installée dans les belles montagnes des Alpes. A l'âge de 7 ans, j'ai suivi mes parents (c'est difficile d'être totalement autonome à cet âge) pour aller vivre 4 ans au Japon (Tokyo), puis 4 ans en Chine (Shanghai). Depuis maintenant 2 ans, je suis retourné en France et je vis à Lyon. J'ai cependant l'occasion de retourner dans mon chalet d'enfance situé dans les Alpes pour reprendre contact avec la montagne et mon atelier (c'est bel et bien dans les Alpes que je tourne mes vidéos).
Passionné par le travail du bois, la nature (optique bushcraft) et la résilience (optique survie), je me suis déterminé depuis 2 ans à partager mes passions sur divers réseaux sociaux. Mon but est le partage de connaissance dans les deux sens: j'en apprends tous les jours grâce à vous, et j'espère pouvoir vous enseigner diveres choses de temps à autres.
Mes années à l'étranger ont été pour moi une expérience inoubliable, qui m'ont permis d'ouvrir les yeux sur le monde. Durant ces huit années au Japon (que j'ai eu la tristesse de quitter en Mars 2011 après l'explosion de la centrale nucléaire Fukushima) et en Chine, j'ai eu la chance de rencontrer des personnes incroyables d'une autre culture que celle de l'Occident.
Ces cultures japonaise et chinoise (très différentes l'une de l'autre) ont des aspects et valeurs très intéressants, dont certains que j'accueillerais les bras grands ouverts en France (notamment le respect des Japonais et la convivialité des Chinois).
On me demande souvent pourquoi j'aime tant la nature, alors que j'ai passé la majeure partie de ma vie dans l'épicentre de la mondialisation (Tokyo et Shanghai). La plupart des gens considèrent que la nature et la ville sont incompatibles. Au contraire, je considère que ce sont deux endroits tout aussi magiques l'un que l'autre, et qu'il faut donc pleinement profiter de ce qu'ils ont respectivement à nous offrir. La ville m'offre la beauté de l'architecture (surtout dans notre beau pays), l'animation quotidienne, et me permet de voir mes amis plus aisément... La nature, quant à elle, m'offre la beauté des paysages dramatiques sans limites (massifs montagneux), la tranquillité, et et me permet l'émancipation.
Vous êtes nombreux à me demander d'où me vient cette passion pour le travail du bois.
J'ai et j'ai toujours eu du mal à vous répondre concrètement à cette question. Je n'ai pas une histoire toute faite à vous raconter, qui m'aurait du jour au lendemain convaincu de faire du travail du bois mon (futur) métier. A croire que c'est le bois qui m'a choisi, et non pas moi qui ai choisi le travail du bois !
Plus sérieusement, certains facteurs ont dû jouer un rôle important pour me convaincre à me lancer dans cette discipline. Parmi ces facteurs, mon grand-père américain eut un rôle prédominant. Mon grand-père est un passionné du travail du bois (plus précisément du tournage sur bois), et son grand atelier (format américain) a toujours suscité en moi un grand intérêt lorsque j'étais petit et que je lui rendais visite durant l'été. Cet atelier, rempli de belles machines parsemées de copeaux de bois instaurait une atmosphère bienveillante, calme, reposante et serène.
Le fait d'aboutir avec un résultat concret (meuble par exemple) en partant d'une matière première (qui est au passage noble) m'a toujours attiré. Dès le plus jeune âge, lorsque j'habitais encore à la montagne, je fabriquais toutes sortes de cabanes avec mes amis et passais mes journées dans les bois.
Comme ne le résume pas bien le panneau à gauche, le travail du bois me permet également de décompresser. Certaines personnes se tournent vers le Yoga, d'autres vers la méditation, d'autres encore ne savent pas décompresser (cela se finit d'ailleurs souvent par un burnout). Pour ma part, ma méditation se fait lorsque je suis dans mon atelier, au même titre que lorsque je me promène dans les bois.